L'Isengard envahit le Rohan

Un souffle d'air glacé qui envahit la plaine.Des croassements inquiétants qui brisent ça et là le silence de mort qui règne sur les monticules herbeux.Et un claquement.Un bruit inquiétant qui va en s'amplifiant,comme un mauvais rêve s'insinue dans les pensées d'un dormeur trop confiant.Bientôt,le Rohan se réveillera de sa torpeur et ouvrira les yeux sur un monde dévasté....

Car la dévastation était l'unique objectif de la vague ténèbreuse qui engloutissait en cet instant les plaines des Seigneurs des Chevaux.En effet,Saroumane,le magicien déchu,pantin de Sauron,avait reçu l'ordre de submerger le Rohan et de le plonger dans un chaos sans nom.Dans ses forges brûlantes d'Isengard,il avait levé une immense armée d'une race toute nouvelle et bien plus terrifiante que les Orcs du Mordor.Ils se nommaient Uruks-Hai,et avaient une force terrible,ne connaissaient pas la peur,enduraient la douleur et l'effort comme si ce n'étaient que piqures de moustiques.

Le pillage du Rohan commençait.Les villages tombaient,les uns après les autres,dévorés par les flammes de la haine et de la terreur,sans rencontrer aucune résistance.Et quelle résistance pourrait donc opposer un roi à l'esprit tourmenté par le spectre hideux de Saroumane,qui,fantôme informe,contrôlerait son esprit comme s'il n'était q'un vulgaire pantin?
Car c'était là le plan de Saroumane : asservir le Seigneur de la Marche et s'emparer de sa patrie.La guerre commencerait alors vraiment,et le sang coulerait à flots,orage soudain et meurtrier.

Les paysans, les enfants, les femmes, croyaient avoir survecu à la guerre. Ils croyaient surement que Saroumane avait renoncé à mettre le feu à ces villages, ces chaumes au bois brulants, mais le pire arriva. Dans un petit village au nord du Rohan, un porte étendard rohirrim observa depuis son petit coin les alentours. C'était une journée aussi ensoleillé que le coeur du soleil lui meme. Le porte-étendard s'endormit. Lorsqu'il se révéilla ses pires craintes étaient fondé. A quelques pas d'ici il voyait un groupe de silhouettes sombres et vertes. Des fantomes??? Avec eux il y avait des sauvages. Il étaient déja à plus de 20. Enfin à leur tete il y avait l'effroyable armure de Zarbog. Ils vinrent et commencèrent l'assaut. Les habitants couraient dans tout les sens. Les chaumes brulaient.





Il n'y aura pas d'aube pour les hommes, helas.

De grandes fumées s'élevaient du village. Les sauvages pillaient ce qui restait. Il y avait un grand silence.
Zarbog declara:
- On a fait ce que nous devions faire. Allons nous en ou sinon Theoden nous enverras des Rohirrim.

A peine avait-il dit sa que au-dela des collines des cavaliers arrivèrent. Quelle malchance, pensait Zarbog. Ils prenaient du terrain. Zarbog était décidé.

- Les sauvages, préparez vous à repoussez les Rohirrim. Nous battons en retraite nous.
- Pourquoi vous? s'exclama un sauvage, vous partez en nous laissant ici seuls?

...

Les fantomes de Zarbog s'enfuyerent comme des laches. Zarbog restait seul devant sa troupe de sauvages.
Mais Zarbog gardait courage. Seulement les sauvages auusi s'enfuyerent...

- Tant pis, dit Zarbog, je combattaerais ces Rohiriim seul. Allez venez maudits soldats.

Chaque soldat s'entoura autour de Zarbog. 20 soldats a leur tete un capitaine. Il jetta un coups d'oeil a Zarbog puis declara:

- Emmenons-le au seigneur Theoden. Il saura quoi faire de lui.
- Ne me touchez pas, dit Zarbog
- Tu n'es pas en position d parler. Emmenez le.

Trop tard. Zarbog fut trainé par les soldats. Les maudits fantomes et sauvages avaient abandonné Zarbog. Maudit soit-il. Zarbog se vengera de tout le monde, et principalement de Theoden.


____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

- Voici un des 8 fantomes, disait Gamelin à Theoden. C'est leur chef, Zarbog, sois-disant monarque du Mordor.

Theoden ricana:

- ahah un monarque... cette armure de fer blanc aux yeux émaciés de fureur...parait-il que vous avez mis à terre plusieurs de mes troupes monsieur Zarbog.

- Le Rohan doit compter les jours qu'il lui reste à vivre. Saroumane me vengera.
- SAROUMANE EST UN TRAITRE, IL T'ABANDONNERA COMME TES HOMMES...

Soudain quelque chose se produit. Des larmes coulaient des yeux de Zarbog. C'était des gouttes de sang , dégoulinant. Il savait que Theoden avait raison. Saroumane s'en fichait de lui. Ainsi mourera Zarbog, sous les yeux du Rohan.

- Que faire de lui mon Seigneur?
- Emmenez-le dans les cachots ténébreux et laissez-le pourir jusqu' a demain. Nous l'executerons.